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Le mythe du serpent de mer...

Une observation de régalec à signaler ?
Un régalec échoué sur une plage ?

Amphibia-Nature s'intéresse aux observations du régalec (Regalecus glesne), aussi connu sous le nom de « roi des harengs ». En anglais, il est appelé « oarfish » ou « king of herrings ».

Les régalecs sont les plus longs poissons osseux de la planète avec des individus atteignant souvent 5-8 m (jusqu'à 11 m de long) pour un poids de plus de 200 kg. La tête du régalec est ornée d'une crête rouge et la nageoire dorsale continue s'étend jusqu'à la queue, lui donnant l'apparence d'un long ruban ondulant. Ces poissons se tiendraient surtout en haute mer, notamment dans les eaux tropicales à tempérées de l'océan Atlantique. Ils se nourrissent d'invertébrés et de poissons.

Les observations du régalec au cours des siècles seraient à l'origine de plusieurs histoires et légendes de « serpents de mer », de « dragons » et autres monstres marins.

C'est une espèce limitrophe très rarement documentée qui peut être observée dans les eaux du Canada atlantique et du golfe du Saint-Laurent. Le régalec est parfois rapporté nageant en surface ou échoué le long des côtes. Certains auraient été aperçus à proximité de bancs de harengs.

Pour nous signaler la présence d'un régalec, vous pouvez nous joindre sans frais au 1-877-UneLuth (1-877-863-5884) ou nous contacter par courriel à l'adresse suivante : .


... et « Vingt mille lieues sous les mers »

Une observation de calmar géant à signaler ?
Un calmar géant échoué sur une plage ?

Les « pieuvres ou poulpes géants » ont fasciné les marins depuis très longtemps. Aujourd'hui, leur existence n'est plus une légende.

Les calmars géants (giant squid) évoluent dans les fonds océaniques à des profondeurs de plus de 300 m. Rarement observé, le calmar géant (Architeuthis dux) s'échoue parfois, comme en témoignent certains cas rapportés historiquement sur les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador. Le calmar géant est un céphalopode pouvant atteindre une longueur totale de 13 m (corps + tentacules). La présence des calmars géants dans nos eaux pourrait aussi être trahie par la présence de leurs principaux prédateurs, le cachalot macrocéphale (Physeter macrocephalus).

Qu'en est-il donc dans le chenal Laurentien, cette vallée sous-marine qui traverse le golfe du Saint-Laurent ? Levons « l'encre » et ouvrons l'œil !


ICHTYOLOGIE : étude des poissons
TEUTHOLOGIE : étude des céphalopodes